samedi 28 février 2009
Adrar ay uccen!!
Jerjer si Micli. Plus exactement depuis Âeqqar (akkar). On découvre au premier plan le village de Awegni-n-teslent (plateau du frêne) dans la commune de Ain-El-Hammam. Au delà c'est la commune d'Aqbil avec notamment et de bas en haut les villages de At-Hemsi, sur sa gauche At-Sellan, sur la deuxième colline contre jerjer se At-Mislayen. Sur la colline du centre de l'image se tient le village At-Sâada de la commune Iâettafen plus haut vers Jerjer Darna de Ibudraren.
vendredi 27 février 2009
Tidjidjelt
Tidjidjelt est un lieu dit sur les monts de Chrea. Sur une carte géographique qu'on trouve dans les commerces on découvre allègrement que dans l'atlas blidéen, à quelques kilometres au sud de l'Arbaa, un lieu dit, culminant à 1012m, porte toujours le nom de TIDJIDJELT. Le schème de ce nom nous donne quelques renseignements très important à savoir que c'est un nom féminin singulier. A partir de ce mot on peut facilement reconstituer le féminin pluriel, le masculin pluriel et masculin singulier.
Tidjidjelt=tidjidjelin= idjidjel=idjidjlen.
Ceci dit, et par rapprochement, la ville de Djidjel, qui se trouve sur le littoral est algérien à quelques kilomètres de la ville de Bgayet, porte un nom bien berbère, n'en déplaise à certains arabobaathistes qui ont été jusqu'à inventer des racines des plus saugrenues à cette appellation : jugez en : iguilguili !!!!
Pour aller plus loin dans la réflexion : Idjidjel comme djedjer (djurdjura) est dit Jerjer donc par déduction idjidjel serait dit ijijel et il doit être un pluriel générique. dans ce cas là il désignerait une plante, un relief,
Tidjidjelt=tidjidjelin= idjidjel=idjidjlen.
Ceci dit, et par rapprochement, la ville de Djidjel, qui se trouve sur le littoral est algérien à quelques kilomètres de la ville de Bgayet, porte un nom bien berbère, n'en déplaise à certains arabobaathistes qui ont été jusqu'à inventer des racines des plus saugrenues à cette appellation : jugez en : iguilguili !!!!
Pour aller plus loin dans la réflexion : Idjidjel comme djedjer (djurdjura) est dit Jerjer donc par déduction idjidjel serait dit ijijel et il doit être un pluriel générique. dans ce cas là il désignerait une plante, un relief,
Tahriqt n mernic!!! (marniche)
Voilà un nom bien bizarre!! Tahriqt est un nom féminin singulier et il est le diminutif de Ahriq. Ahriq signifie maquis, boqueteau, terrain en pente avec des bosquets d'arbustes sauvages comme le genêt, le chêne. Tahriqt est le diminutif du précédent. Mais le souci vient de "marniche": que signifie donc ce mot, quelle est sont origine? L'on raconte que ce mot serait le nom d'un colon qui aurait occupé la parcelle de terre sise entre isummar, ajana et iger ghezran et elle surplombe la route nationale au lieu dit Taslent n wesgunfu. Mais la question demeure....car la parcelle est tellement abrupte (comme le nom kabyle l'indique bien) qu'elle n'aurait attiré la convoitise de personne. "Mernic" serait il donc un mot en désuétude, une forme composée...? Ou, est ce un surnom du propiétaire de cette parcelle ?............
jeudi 26 février 2009
Bubhir ou TIRẒAẒIN
TIRẒAẒIN (thirzazine), noter que les deux "z" sont emphatiques et donc on doit les prononcer comme "ẓ" dans "aẓar" racine, "iẓri" la vue. Tirẓaẓin est morphologiquement un nom féminin pluriel. Ce mot n'est plus usité de nos jours sauf dans certaines expressions figées. Mais son masculin est très utilisé : arẓaẓ est un mot que les Kabyles utilisent fréquemment car il signifie la guêpe et les guêpes en Kabylie on en trouve partout!!! Arẓaẓen est le nom masculin pluriel de Arẓaẓ. Au féminin Tirẓaẓin est le pluriel de tarẓaẓt.
Mon message, à travers ce blog, est de sensibiliser les gens à répertorier tous les toponymes ou les noms des lieux de leurs villages. Ce répertoire, une fois réuni, constituera une considérable banque de données pour des recherches en lexicologie et en linguistique. Les anciens connaissent les noms de toutes les parcelles de leurs régions. Il faut les consulter pas uniquement pour ça, mais aussi pour les devinettes, les blagues, les poèmes...
De mémoire j'ai réussi à mettre pratiquement tous les TOPONYMES des lieux que j'ai pu sillonner durant mon enfance en les années 70/80 mais il me manque encore quelques uns que je vais incessamment avoir grâce justement aux anciens!!!
Et puis les responsables locaux (élus) ont le devoir de rétablir certaines vérités en rebaptisant par exemple les ponts en kabyle. Ainsi on aura tassift n rabda au lieu de Oued rabta, Asif n Userdun, Asif n Terzazin, Asif n Messuya, Tasift Uzaghar, Tassift n Tajjelt...
Il faut savoir que "asaka" signifie pont. Au village Takanna à Ait Yahia, il y a un endroit qu'on appelle TAMDA WSAKA (tamda n usaka) c'est à dire le bassin du gué. C'est là que les jeunes des villages voisins se baignaient autrefois. La barrière qui retenait l'eau de Tassift servait de gué ou de pont pour les passagers qui se rendaient notamment au marché de Lexmis n Buhemmu vers Tabuda.
Il faut réhabiliter notre langue!!! Donc au lieu de boubhir de grace Tirẓaẓin!!!
Oued Boubhir c'est asif n Messuya ou asif n Terẓaẓin!!!
Mon message, à travers ce blog, est de sensibiliser les gens à répertorier tous les toponymes ou les noms des lieux de leurs villages. Ce répertoire, une fois réuni, constituera une considérable banque de données pour des recherches en lexicologie et en linguistique. Les anciens connaissent les noms de toutes les parcelles de leurs régions. Il faut les consulter pas uniquement pour ça, mais aussi pour les devinettes, les blagues, les poèmes...
De mémoire j'ai réussi à mettre pratiquement tous les TOPONYMES des lieux que j'ai pu sillonner durant mon enfance en les années 70/80 mais il me manque encore quelques uns que je vais incessamment avoir grâce justement aux anciens!!!
Et puis les responsables locaux (élus) ont le devoir de rétablir certaines vérités en rebaptisant par exemple les ponts en kabyle. Ainsi on aura tassift n rabda au lieu de Oued rabta, Asif n Userdun, Asif n Terzazin, Asif n Messuya, Tasift Uzaghar, Tassift n Tajjelt...
Il faut savoir que "asaka" signifie pont. Au village Takanna à Ait Yahia, il y a un endroit qu'on appelle TAMDA WSAKA (tamda n usaka) c'est à dire le bassin du gué. C'est là que les jeunes des villages voisins se baignaient autrefois. La barrière qui retenait l'eau de Tassift servait de gué ou de pont pour les passagers qui se rendaient notamment au marché de Lexmis n Buhemmu vers Tabuda.
Il faut réhabiliter notre langue!!! Donc au lieu de boubhir de grace Tirẓaẓin!!!
Oued Boubhir c'est asif n Messuya ou asif n Terẓaẓin!!!
mercredi 25 février 2009
Lwennas
Tafrawt en kabylie
Adfel yessa ghef tghaltin, ighum tudrin
Le versant Est de Tafrawt à At Yahya. En bas c'est le hameau des At Harun qui abrite les familles des At Ferhat et At Belqasem du village de Kuku. La piste qu'on découvre est celle mène vers le Hameau des At bali (at vayi) du village de kuku. Sur la colline à gauche de tafrawt on découvre une partie du village des At Hicem notamment le Hameau des At Mendil et les familles At Burnin, Ould Messaoud,
On distingue, évidemment, le tracé de la RN71 depuis Marguen (Kuku) jusqu'à Agaradj At Wayrad ddaw At Hicem et puis pour les gens qui connaissent on voit aussi Tabellut Urumi!!!!
Souvent en hiver cet axe routier est bloqué par la neige. Les gens sont privé de passage pour rejoindre Michelet chef lieu de la sous préfecture.
mardi 24 février 2009
Adfel
Vue depuis Tafrawt. On y decouvre, en partie, les villages des At Ziri et des At Hicem
Di Tefrawt yergel webrid gher Micli. Zzi d akessar ay amessebrid...Imdebbren n tghiwant ur ukin ara.
TAFRAWT d taddart di lâerc n At Yehya. At Yahya d taghiwant. Axxam n tghiwant yezga-d di (tala n tedmimt?) amdiq imi neqqar digh SSebt n At Yahya acku zik d amkan i degh yettili ssuq yal ssebt. Ssebt isebeh-d deg Wat Hicem rrif n Micli negh Ain El Hammam.
TAFRAWT signifie le tuf, cette terre qu'on étale sur les chaussées carrossables avant d'être bitumées.
Di Tefrawt yergel webrid gher Micli. Zzi d akessar ay amessebrid...Imdebbren n tghiwant ur ukin ara.
TAFRAWT d taddart di lâerc n At Yehya. At Yahya d taghiwant. Axxam n tghiwant yezga-d di (tala n tedmimt?) amdiq imi neqqar digh SSebt n At Yahya acku zik d amkan i degh yettili ssuq yal ssebt. Ssebt isebeh-d deg Wat Hicem rrif n Micli negh Ain El Hammam.
TAFRAWT signifie le tuf, cette terre qu'on étale sur les chaussées carrossables avant d'être bitumées.
lundi 23 février 2009
Kabylie, terre nourricière
Vue depuis Abdoun entre les branches d'un cerisier : on y découvre Isummar, Tifirurt, At Zmih, asif n Messuya, Ifigha, At Buâda , Iâezzugen au loin.
Akal n tmurt macci d unggif!! Yessec amdan yerna aghersiw. Zik, yal lghella degs tekker, tagara-ya yestaâfa yerdja amdan ghers ad yezzi...tegdi ma amdan-nni ur d-yeclig ara, ur yeâzim ara acku deg uqerru-s tiktiwin d tghawsiwin mcukallent, myehrasent, myerkadent!!
Zik, yal tindirt tefres, tettwanghec, tettwaxbec...tezza tefka-d ifer d lheb s watas, yecca llufan, yeâlef wezger!!!
Nebxel, nettradju di Godot... ahat ma...
Akal n tmurt macci d unggif!! Yessec amdan yerna aghersiw. Zik, yal lghella degs tekker, tagara-ya yestaâfa yerdja amdan ghers ad yezzi...tegdi ma amdan-nni ur d-yeclig ara, ur yeâzim ara acku deg uqerru-s tiktiwin d tghawsiwin mcukallent, myehrasent, myerkadent!!
Zik, yal tindirt tefres, tettwanghec, tettwaxbec...tezza tefka-d ifer d lheb s watas, yecca llufan, yeâlef wezger!!!
Nebxel, nettradju di Godot... ahat ma...
dimanche 22 février 2009
Adfel yewten deg wedrar
Adfel yewten deg wedrar ad yefsi ad d-yawed unebdu...ad yehdem kullec ad as-t-inid ur iâedda ka syin!!!
Di taddart, mi ara tmuqled lewhi Ukefadu, di tegrest, mi ara yewwet wedfel, ad tan wayen ara t-walid ay amdan!!!
Buxlef negh laâzib At Mansur ghef zelmed, ghers At Ufella, agemmad i tasif Uzaghar yettban-d laâzib n Tukac (pluriel de takect), deffir Tukac agemmad i wasif n Messuya Taddart n Messuya (villae agricole) i yexdem bumedien, taddart yeccur-itt d aâraben n wassif lheerrac akken ad shefden taârabt i yeqbayliyen tagara d nutni i yughalen hedren taqbaylit.
Adfel yessagh ghef At Ghebri d Iâekkuren.
Un paysage de kabylie en hiver. Depuis Abdoun on découvre une partie de la vallée de Messuya, avec tous les cours d'eau qui alimente asif n "Sbaâu". Les premières maisons sur la photos sont à Buxlel ou Laâzib At Mansur, sur leur droite on découvre une partie de At Ufella, plus loin on voit laâzib n Tukac avec une école primaire et quelques poulaillers et au loin le village agricole de Messuya vestige de la fameuse révolution agraire de bumedyen.
Au delà on decouvre sous la neige At Ghebri à droite et At Yedjer à gauche entre eux Asif Userdun qui devale les pentes depuis les hauteurs de Iâekkuren et celles de Akefadu.
azul ghef tmurt n idurar
Ce paysage d'une enfance...est bien en Kabylie.
Adrar i yi-d-yesseflen mi iyi-d-ldint wallen...ur yelli d fad, ur yelli d laz... d imghi i yugin ad igem...tamurt tesserhab...ay assen amek i tâemded ad yedru wayen!!!
Tagrest tegla-d s waman, yeswa wakal yefka-d imghi d azegzaw...tamurt yughal-itt-id wafud... yerna-yas-d wedfel... nehmel ur nezzi ara!!!!!!
Adrar i yi-d-yesseflen mi iyi-d-ldint wallen...ur yelli d fad, ur yelli d laz... d imghi i yugin ad igem...tamurt tesserhab...ay assen amek i tâemded ad yedru wayen!!!
Tagrest tegla-d s waman, yeswa wakal yefka-d imghi d azegzaw...tamurt yughal-itt-id wafud... yerna-yas-d wedfel... nehmel ur nezzi ara!!!!!!
jeudi 19 février 2009
Laâzib At Ufella
Vue depuis Taguemmut
Une prise de vue d'un tout petit hameau qui, à l'origine, rassemblait une seule famille, celle des At Ufella. Aujourd'hui , c'est un conglomérat de maisons et de familles venues même de Takanna voisine. Plus bas que At Ufella, une autre famille originaire du Village Kuku a, depuis longtemps, jeté son dévolu sur ces plaines fertiles de Azaghar : c'est la famille des At Remdan dits Ait Mimoun.
mercredi 18 février 2009
Les familles de Tifighut.
Au tout premier plan tifighout et une partie de Butbaq et en contre bas Laâzib At Uyahia et laâzib At Ufella
AT UYAHIA administrativement sont les Hallout, Ait ouyahia, Nait ouyahia. Un homme de cette famille est dit en kabyle uyehya.
AT WAHMED sont les Ould yahia.
AT UFELLA sont dits Ait Oufella
AT MHEND SÂID sont dits Ouchallal.
AT UFELLA sont dits Ait Oufella
AT MHEND SÂID sont dits Ouchallal.
ICAÂYAYEN (ichaâlalen) sont dits également Ouchallal. Un homme de cette famille est dit aceâlal (acheâlal), une femme taceâlalt.
AT WADDA sont dits Ouadda ou Fertas
INEFTAHEN sont dits Bouakline . Un homme de cette famille est dit Aneftah, une femmeest dite Taneftaht.
AT YEDDER . uyedder, tayeddert.
IBYAYEN (iblalen) sont dits Zilal. Ils habitent un tout petit Hameau dit Tukac, en plein Azaghar. Un homme ablal (abyay), une femme tabyayt.
AT WADDA sont dits Ouadda ou Fertas
INEFTAHEN sont dits Bouakline . Un homme de cette famille est dit Aneftah, une femmeest dite Taneftaht.
AT YEDDER . uyedder, tayeddert.
IBYAYEN (iblalen) sont dits Zilal. Ils habitent un tout petit Hameau dit Tukac, en plein Azaghar. Un homme ablal (abyay), une femme tabyayt.
Tifighout comprend les gens de Tifighout, Butbaq, Laâzib At Uyahya, Laâzib At Ufella et Laâzib g blalen.
leurs cimetière est dit Taqerrabin. Ils le partagent avec le village de Takanna (limitrophe village en contrebas de Tifighout peuplé totalement de Imrabden.)
leurs cimetière est dit Taqerrabin. Ils le partagent avec le village de Takanna (limitrophe village en contrebas de Tifighout peuplé totalement de Imrabden.)
On se rend compte que les familles de Tifighout ont été complètement chamboulées par le fichier d'état civil. C'est tout et n'importe quoi!! Un nom de famille pour plusieurs familles différentes alors qu'on est plutôt habitué à l'inverse c'est-à-dire à deux voire trois noms ou plus pour une famille nombreuse.
mardi 17 février 2009
TAGOUNITS vue générale (en mars)
lundi 16 février 2009
ISUMMAR (issoummar)
Isummar est le pluriel de asammar (versant exposé au soleil) par opposition à amalu (imula).
Isummar sont traversés par la D17 en lacets.
Au centre de la photos on découvre le récent collège, inauguré en 2004. Désormais, nos collégiens ne sont plus contraints de faire 10km de route tous les matins pour se rendre à l'école comme c'était le cas pour moi et les enfants de ma génération. Combien c'était pénible de se réveiller à cinq du matin, sortir très tôt dans le noir et le froid des rudes hivers de la kabylie des montagnes. Affronter "les chemins qui montent" sitôt dans la journée et sitôt dans la vie pour aller quêter le "savoir" dans un semblant d'école sur le col d'At Hichem "tizi n ddeq". A huit heure du matin, pour les plus chanceux qui arrivent en classe à temps, commence alors une seconde journée de "labeurs" dans un "établissement" maléfique ouvert aux quatre vents : sans clôture, sans chauffage, sans toilette, sans cantine, sans coeur, sans saveurs, sans objectifs et sans résultats!!!!
samedi 14 février 2009
Les familles de Avdun
Âevdun (abdoun) est le Hameau des AT MENSUR.
At Mensur (at mansour) répondent aux noms de : IHOUT, BEN MANSOUR et BOUALANE.
Un homme est dit umensur, une femme tamensurt.
Les anciens du village racontent qu'autrefois Abdun était un peu plus bas que son actuel emplacement. Il était à IGUT, un terrain plus accidenté et plus caché qui sert de cimetière. Cet endroit était souvent couvert de agu (brouillard), c'est la raison qui aurait poussé les anciens à déplacer leur lieu de vie un peu plus haut pour avoir une meilleure vue et surtout une meilleure domination des environs. Le relief y est plus clément entouré de timizar (des jardins) des terrains plus ou moins plat qui sert de culture maraîchère.
En plus des At Mansour, trois autres familles y ont leurs demeures. Ces familles sont Iâemranen (Ben amrane), Isalhen (Oussalah) et At Crif (Ait Cherif). Les deux premières sont rattachées à Taguemmount, la troisième à Tagnits oufella.
vendredi 13 février 2009
Familles de Tagemmut (taguemmout)
Taguemmount (TAGEMMUT) notez que le "n" avant "t" final n'est pas prononcé dans les environs contrairement à d'autres régions où le "n" est bien articulé.
AKHOUNAK, TAGOUNITS, KHERBANE, IGUER N SLIMAN ,notez que ce dernier a complétement disparu, sont les noms officiels des AT ÂLI. Un homme est dit n At âli au lieu de aâli, une femme est dite Taâlit.
MEDJ(E)BER, OUKACI sont les noms des ATQASI. Un homme de cette famille est dit Uqasi ou plus frequement (N ) At Qasi, une femme est dite Taqasit a lire "thaqassits".
AIT ABDELKADER est le nom des At Âbelqader. Un homme est dit Uâbelqader, une femme Taâbeyqadert.
OULD FERHAT est le nom des At Ferhat. Un homme est dit Uferhat, un femme Taferhat.
AKHOUNAK, TAGOUNITS, KHERBANE, IGUER N SLIMAN ,notez que ce dernier a complétement disparu, sont les noms officiels des AT ÂLI. Un homme est dit n At âli au lieu de aâli, une femme est dite Taâlit.
MEDJ(E)BER, OUKACI sont les noms des ATQASI. Un homme de cette famille est dit Uqasi ou plus frequement (N ) At Qasi, une femme est dite Taqasit a lire "thaqassits".
AIT ABDELKADER est le nom des At Âbelqader. Un homme est dit Uâbelqader, une femme Taâbeyqadert.
OULD FERHAT est le nom des At Ferhat. Un homme est dit Uferhat, un femme Taferhat.
BEN AIDRAINE est le nom des Iâidyen. Un homme est dit Uâidey, une femme taâideyt.
AZROU est le nom des Iâerbiwen. Un homme est désigné par Aâerbiw, une femme taâerbiwt.
OUMGHIGH est le nom des At Wemghigh. Un homme est un Awemghigh, une femme est une Tawemghight.
BEN AMRANE est le nom des Iâemranen. Un homme est dit Uâemran, une femme est dite taâemrant.
OUSSALAH est le nom des Isalhen. Un homme est dit Usalah, une femme est dite Tasayaht.
DJAOUDI est le nom des At Wejâud. On dit Ajâud pour un homme, Tajâutt pour une femme.
ARABI est le nom des Iâderrahmanen. Aâderrahman est dit pour l'homme, Taâderrahmat pour une femme.
Les familles Oussalah et Ben amrane possèdent des maisons à Abdoun un autre hameau du village Tagounits. Pour cette raison ils dépendent ces derniers temps de Abdoun, mais ils sont enterrés dans le cimetière AMAYU de Taguemount.
L'ensemble de ces familles constitue un seul ADROUM qu'on appelle Adrum At Meqbel.
AZROU est le nom des Iâerbiwen. Un homme est désigné par Aâerbiw, une femme taâerbiwt.
OUMGHIGH est le nom des At Wemghigh. Un homme est un Awemghigh, une femme est une Tawemghight.
BEN AMRANE est le nom des Iâemranen. Un homme est dit Uâemran, une femme est dite taâemrant.
OUSSALAH est le nom des Isalhen. Un homme est dit Usalah, une femme est dite Tasayaht.
DJAOUDI est le nom des At Wejâud. On dit Ajâud pour un homme, Tajâutt pour une femme.
ARABI est le nom des Iâderrahmanen. Aâderrahman est dit pour l'homme, Taâderrahmat pour une femme.
Les familles Oussalah et Ben amrane possèdent des maisons à Abdoun un autre hameau du village Tagounits. Pour cette raison ils dépendent ces derniers temps de Abdoun, mais ils sont enterrés dans le cimetière AMAYU de Taguemount.
L'ensemble de ces familles constitue un seul ADROUM qu'on appelle Adrum At Meqbel.
Les familles de Tagounits
Les familles de taddart ufella sont:
AIT ADDI et BEN ADDI sont deux noms utilisés officiellement pour designer des personnes, qui à l'origine constituaient une seule et même famille. Localement ils sont toujours appelés At âeddi, un homme est désigné par uâeddi, une femme par taâeddiwt. Idem pour At Saâid.
AIT IDIR est l'appellation officielle des At Yedder. Localement un homme est désigné par uyedder, une femme est appelée tayeddert.
AIT CHERIF est le nom des ATCRIF. Un homme est appelé ucrif (wecrif), une femme tacrift
AIT OUARET sont les ATWARAT. Un homme est dit UWARET, une femme est dite TAWARETT.
AIT AHMED AMEZIANE sont les At kefrun. Un homme est appelé Ukefrun, une femme est appelée takefrunt
BENSLIMANE sont les At sliman. Un homme est dit Usliman, une femme taslimant.
HEBRECHE sont les AT HEBREC. Un homme est dit Uhebrc, une femme Tahebrect.
TAOUACHIE sont les Itawacen. Un homme de cette famille est appelé localement Atawac, une femme tatawact.
GUECHARI est le nom officiel des At Gcari. Un homme est appelé Agcari, une femme Tagcaritt.
BELHADJ est le nom des At Lhadj. Un homme est dit n At Lhadj (at yhadj), une femme Talhadjt (Tayhadjt.)
TIOUININE sont At Hemmu, un homme est dit Uhemmu, une femme Tahemmutt
ZEMIHI sont At Zmih. Un homme est dit azmih (wezmih), une femme Tazmiht
KHERBANE sont AT ÂLI (âli et taâlitt). Une partie dépend de Taddart Ufella le reste ce qui constitue la majorité dépend de TAGUEMMUNT.
At Waâli famille disparue
Taddart ufella ou Tagnits centre est constituée de deux IDERMA (ssof) ADRUM AT ÂEDDI , ADRUM AT ÂMER UYISEF
Toutes les familles sus citées ont leurs tombes à BUZEMMUR ou RJAMEÂ n BUZEMMUR<
AIT ADDI et BEN ADDI sont deux noms utilisés officiellement pour designer des personnes, qui à l'origine constituaient une seule et même famille. Localement ils sont toujours appelés At âeddi, un homme est désigné par uâeddi, une femme par taâeddiwt. Idem pour At Saâid.
AIT IDIR est l'appellation officielle des At Yedder. Localement un homme est désigné par uyedder, une femme est appelée tayeddert.
AIT CHERIF est le nom des ATCRIF. Un homme est appelé ucrif (wecrif), une femme tacrift
AIT OUARET sont les ATWARAT. Un homme est dit UWARET, une femme est dite TAWARETT.
AIT AHMED AMEZIANE sont les At kefrun. Un homme est appelé Ukefrun, une femme est appelée takefrunt
BENSLIMANE sont les At sliman. Un homme est dit Usliman, une femme taslimant.
HEBRECHE sont les AT HEBREC. Un homme est dit Uhebrc, une femme Tahebrect.
TAOUACHIE sont les Itawacen. Un homme de cette famille est appelé localement Atawac, une femme tatawact.
GUECHARI est le nom officiel des At Gcari. Un homme est appelé Agcari, une femme Tagcaritt.
BELHADJ est le nom des At Lhadj. Un homme est dit n At Lhadj (at yhadj), une femme Talhadjt (Tayhadjt.)
TIOUININE sont At Hemmu, un homme est dit Uhemmu, une femme Tahemmutt
ZEMIHI sont At Zmih. Un homme est dit azmih (wezmih), une femme Tazmiht
KHERBANE sont AT ÂLI (âli et taâlitt). Une partie dépend de Taddart Ufella le reste ce qui constitue la majorité dépend de TAGUEMMUNT.
At Waâli famille disparue
Taddart ufella ou Tagnits centre est constituée de deux IDERMA (ssof) ADRUM AT ÂEDDI , ADRUM AT ÂMER UYISEF
Toutes les familles sus citées ont leurs tombes à BUZEMMUR ou RJAMEÂ n BUZEMMUR<
jeudi 12 février 2009
Smayem unebdu.
Vue depuis tagemmut en direction de tizi watten, messouya d at ghebri.
Itij unebdu yessefsayen ula d izra! Yessebrak udmawen, yessehdam ighudrawen... tizegzewt n tefsut tettughal d targit!
Kra yewtent ugeffur di tegrest ad s-t-inid ur yekka ara syen!! Isaffen qquren, ighezran susmen, tiâwinin ggumant ad swent imawen!!!
Deg uzal nebded ulac tikli. Nehdem! zdec yettarra-tt i wghenni mi yebded yendeh wurar yerra tili!!!
Mi nfuk zdec yendeh... cwit d netta d cwit d nekwni nsâedday akka inebda s... tayri!!!
mercredi 11 février 2009
Abdoun ÂEVDUN
mardi 10 février 2009
Mon village
Taddart-iw am yal taddart n tmurt n yeqbayliyen : âlay wanda i s-gan lsas. Acu i yessawden imezwura ad gen ixxamen di tghaltin, deg iherqan, deg wedrar icban Jerjer? Aseqsi agi achal n win i yas imeyzen, achal n win iyâerden as-d-yaf tiririt. Djan luda zedghen adrar! Akken is-yenna Âli Mezyan deg yewet n tughec-is: aygher i yezdegh jeddi adrar macci d luda? D nnif!!
Tura lan iberdan n ukerrus telli Fransa asmi tela di Lzayer. Zik iherqan d tzegwa, ighezran d isaffen, s waâren iberdan i tikli.
Tura lan iberdan n ukerrus telli Fransa asmi tela di Lzayer. Zik iherqan d tzegwa, ighezran d isaffen, s waâren iberdan i tikli.
samedi 7 février 2009
vendredi 6 février 2009
Zzerda llvir ou légende d'un village
Tagounits depuis l'entrée nord. Prise de vue taqerruyt n lhuch
Thiziouatsen, tiziwatten, llvir n tizi watsen, ou tout simplement Lvir (yvir) comprendre annu (puits en berbère) est un lieu dit au contrebas de Tagnits. Un terrain vague, en pente, qui longe l'éternelle RN71. Les villageois y ont érigé un mausolée avec trois pièces vagues adjacentes. Le tout au tour d'un puits. Ce puits, ou ce qui en est devenu avec le temps un puits, était en faite un réceptacle d'eau potable. Un bassin dont l'origine remonterait à la présence turque en Algèrie.
Tiziwatten est comme son nom l'indique est un col. Le mot est composé de Tizi et watsen le premier signifie col mais le deuxième m'est inintelligible.
La description géographique du lieu pourrait éclairer, un tant soit peu, sa signification. Il s'agit bien d'un col car il représente un passage au niveau d'un bas sommet. Un sommet de basse altitude entre le versant Est et le versant Ouest d'une route très ancienne qui va vers Lâarc At Vucâayeb à l'ouest et Vers At Yetsura vers l'est. Ce très large chemin (comme peut en témoigner son tracé encore visible de nos jours) croise à ce même endroit un autre chemin de la même largeur. Celui-ci va vers le nord jusqu'à At Ghebri et At Jennad et au sud va vers At Menguellat.
Les tracés des routes carrossables réalisés durant la présence française et qui répondaient à des lois physiques plus contraignantes sont plus sinueux, plus tortueux que les tracés des anciens chemins pédestres faits par nos ancêtres.
Tiziwatten est comme son nom l'indique est un col. Le mot est composé de Tizi et watsen le premier signifie col mais le deuxième m'est inintelligible.
La description géographique du lieu pourrait éclairer, un tant soit peu, sa signification. Il s'agit bien d'un col car il représente un passage au niveau d'un bas sommet. Un sommet de basse altitude entre le versant Est et le versant Ouest d'une route très ancienne qui va vers Lâarc At Vucâayeb à l'ouest et Vers At Yetsura vers l'est. Ce très large chemin (comme peut en témoigner son tracé encore visible de nos jours) croise à ce même endroit un autre chemin de la même largeur. Celui-ci va vers le nord jusqu'à At Ghebri et At Jennad et au sud va vers At Menguellat.
Les tracés des routes carrossables réalisés durant la présence française et qui répondaient à des lois physiques plus contraignantes sont plus sinueux, plus tortueux que les tracés des anciens chemins pédestres faits par nos ancêtres.
Zzerda est une événement festif auquel participe tous les villageois. Le comité de village achète des boeufs et les égorgent ce jour là pour repartir la viande équitablemet sur l'ensemble des villageois présents ou absents. Chacun sa part "amur" ou "tunt". Aucun risque d'oubli : le matin même les responsables des différents hameaux du Village et les responsables de familles établissent des listes de personnes, famille par famille, hameau par hameau jusqu'à trouver le nombre exacte de personnes que compte notre village. Un recensement traditionnel fiable et précis.
Les bouchers aider de quelques personnes s'affairent a préparer la viande en petits morceaux puis l'étalent par petits tas tixxamin (400 environ, 20 rangées sur 20) alignés, espacés de 50 cm environ, sur un périmètre préparer à cet effet.
Au même moment un mini marché prend forme. Les commerçants étalent les marchandises. les villageois font leurs emplettes. Les femmes qui ont la charge de préparer d'énormes plats de couscous à offrir sur place affluent à leurs tours sur les lieux. Entre temps un agraw en cercle est formé. Il est constitué des plus "sages" du village, il a pour rôle de donner la bénédiction à tous ceux qui viennent visiter le lieu "saint" et donner une offrande.
La légende raconte que tout remonte à l'époque de la présence turque. En effet Tizi watsen qui semble être un carrefour très important de l'époque était le lieu tout indiqué aux soldats turcs pour installer leur bivouac, une espèce de QG, ou un poste avancé, afin de percevoir les impôts dans les environs et parfois même faire un barrage militaire pour vérifier l'identité des passants et mettre ainsi la main sur les contrevenants. Au niveau de ce bivouac, ils ont creusé une espèce de réceptacle d'eau potable pour leurs besoins et les besoins de leurs montures. Ce réceptacle a fini par devenir un puits public. Le bivouac après le départ définitif des turques est devenu un lieu de repos des passants et autres voyageurs. Un point d'eau pour se désaltérer et désaltérer les bêtes. Mais voilà que période de sécheresse plongea la région dans les difficultés. Le manque d'eau est toujours synonyme de mauvaises récoltes. Les sociétés "primitives" réagissent avec des sacrifices pour ramener à nouveau la pluie. On rapporte qu'une vieille du village, de la famille "iâemranen", avait fait un rêve dont lequel il était question d'un rassemblement "agraw" festif à tizi watsen, durant ce même rassemblement on avait donner un bain à un "Agwchari". Les gens de taddart avait compris qu'il fallait organiser une zzerda à Tizi watsen. Ce qui fut fait. On égorgea des boeufs, on versa un saut d'eau sur un Agcari. D'où l'expression "issared wegchari".
Depuis et à ce jour on organise zzerda lvir n tiziwatsen bien sur pour des raisons différentes.
mercredi 4 février 2009
Sur la route en direction de Michelet
Un petit bout de chemin en direction de Michelet. De thala guissan jusqu'à marguen sur le territoire de Koukou. Route très sinueuse et en pente et ce jusqu'à At hichem. C'est l'hiver le paysage est attrayant. De la verdure par tout, de la neige sur les hauteurs de Jerjer. C'est de loin la meilleure des saisons!
Tagounits et ses toponymes
Taslent n wesgunfu, "Taslent Besgunfu" (frêne du"repos"). Le frêne n'y est plus de nos jours, Il a dû disparaitre durant cette dernière decennie. Sur les chemins en pente, un lieu de repos pour reprendre le souffle et les forces... :
Les toponymes en vrac des lieux non habités (Transcrits en kabyle!!!): Messuya, Azaɣar, Tirẓaẓin, Aḥemmam Ɛmara, Bujmiɛa, Taɣzuyt, Aɛerqub uɛidel, Ṭiwririn, Taqerruyt n tewririn, T. n wuchen, Targa txarrubt, Yeɛwanṣar, Tissirt n ccix, Tu.ac, Ɛebbada, Iger n gug, Tazemmurt useggad, Iysan, Buɛemmar, An.a w ɛebbas, Taqqerruyt lhuc, Aɛerqub at ceɛban, Yma.den, tiɛerqab at ɛli, Aɛarqub n ɛmar uḥebrec, Buḥya.a, Ti.rurin, Aɛerqub n sliman, Iger n sliman, Lluza, Ɛelluda, Tiẓṛa w xerrub, Taxxamt ume.ruk, Taqqerrabt bbwadda, Aḥemmam u.i, Bu.yan, Buxyef, Tigert, Tiɣzert, Almaten.a, Agni ɛmara, Aɛarqub mrabeḍ, Aɛarqub at ǧaɛyi, Imezziren, Tamer.ust, Tifi.urt, Taqqerruyt tfi.urt, Tala ta.ellalt, Ice.riden, Iger xelfun, Tala mɛafa, Taslent bes.unfu, Isummar, ymarbaɛ, Taqqerruyt at ḥebrec, taqqerruyt ggefri, Ti.aɣt, Tamazirt uɛisa, Tiɣilt mmesbaḥ, Iger ttaɣat, Tamazirt bbaɛṭella, Azṛu n tni.a, Ajana, Iger ɣe.ran, Iger bbu.ti, Tigersi.in, Ta.erraṭ, I.ut, Buɛyan, Tamazirt uḥeddad, Yɛe.q, A.naq, Amayu, Tamazirt tten.awt, Tabuygit, Taseddart, Axerxur, Targa n snan, Azṛu bu yzerman, Ymeyk, Tamizabt âmara, Taya ..an, Tiɛcac, Aḥemmam n tbutrict, Uzyifen, Aḥriq uzemmur, Tamazirt ḥmidan...Iɣil n Wegdud (Begdud )
Tous ces toponymes sont les appellations de presque tous les terrains du Territoire du Village TAGNITT AT YEḤYA. La liste reste, evidemment, incomptète, elle sera certainement enrichie au fur et à mesure par le reste des toponymes et ce dès que j'ai la suite!!!
Listes des fontaines et sources d'eau potable.
Taya tamellalt, Taya mɛafa, Taya lǧir, Tiɛwinin, Xettab, Buɛyan, Lɛinsar bbezrem, Taɛwit bbwadda, Agemmun, Taɛwit Iɛidyen,
Le tracè de la route Nationale 71 ancienne d17 passe depuis l'entrée sud par :
Tighilt ɛulli, Tala bbeyma, Miyku, Taqqerruyt ttfighut, Taqqerrut ɛebdun, Ɣezli, Mejver, Igedman, A.ana, Lɛinsar azeqqay, Isummar, Taqqeruyt ggefri, Taɛerqubt, Tala m.afa, Taqqerruyt at ḥebrec, Taslet bbes.unfu, Iger ɣezran, Icekriden, Tifirurt, Almatenga, Agni ɛmara, Ṭurna n laɛzib lqayed, Aɛerqub mrabeḍ, Imezziren, Tizi wa..en, Buɛemmar, Lḥuc, Tiwririn, Tazemmurt useggad...Tirẓaẓin (Bubhir).
A Tagounits comme dans pratiquement toute la commune d'Ait yahia on parle avec "y" ce qui correspond au "l" des At Mengellat et le "z" des At Ɣebri.
ex: à Tagnitt on dit : yemyeh (le sel) ,Taya (fontaine)
à At Mengellat on dit : lemleh ,Tala
à At Ɣebri on dit : zemzeh, Taza
Ces trois ârac (leârach) tribus (communes) sont limitrophes mais des differences linguistiques sont notables entre eux. Cela s'explique, à mon avis, par le manque de contacts entre eux dans le passé. Le relief étant très difficile les échanges, par conséquant, même linguistiques, étaient presque rares.
N.B. Ces toponymes font l'objet d'un travail de recherche universitaire en cours,
prière de ne pas faire un usage abusif.
Tous ces toponymes sont les appellations de presque tous les terrains du Territoire du Village TAGNITT AT YEḤYA. La liste reste, evidemment, incomptète, elle sera certainement enrichie au fur et à mesure par le reste des toponymes et ce dès que j'ai la suite!!!
Listes des fontaines et sources d'eau potable.
Taya tamellalt, Taya mɛafa, Taya lǧir, Tiɛwinin, Xettab, Buɛyan, Lɛinsar bbezrem, Taɛwit bbwadda, Agemmun, Taɛwit Iɛidyen,
Le tracè de la route Nationale 71 ancienne d17 passe depuis l'entrée sud par :
Tighilt ɛulli, Tala bbeyma, Miyku, Taqqerruyt ttfighut, Taqqerrut ɛebdun, Ɣezli, Mejver, Igedman, A.ana, Lɛinsar azeqqay, Isummar, Taqqeruyt ggefri, Taɛerqubt, Tala m.afa, Taqqerruyt at ḥebrec, Taslet bbes.unfu, Iger ɣezran, Icekriden, Tifirurt, Almatenga, Agni ɛmara, Ṭurna n laɛzib lqayed, Aɛerqub mrabeḍ, Imezziren, Tizi wa..en, Buɛemmar, Lḥuc, Tiwririn, Tazemmurt useggad...Tirẓaẓin (Bubhir).
A Tagounits comme dans pratiquement toute la commune d'Ait yahia on parle avec "y" ce qui correspond au "l" des At Mengellat et le "z" des At Ɣebri.
ex: à Tagnitt on dit : yemyeh (le sel) ,Taya (fontaine)
à At Mengellat on dit : lemleh ,Tala
à At Ɣebri on dit : zemzeh, Taza
Ces trois ârac (leârach) tribus (communes) sont limitrophes mais des differences linguistiques sont notables entre eux. Cela s'explique, à mon avis, par le manque de contacts entre eux dans le passé. Le relief étant très difficile les échanges, par conséquant, même linguistiques, étaient presque rares.
N.B. Ces toponymes font l'objet d'un travail de recherche universitaire en cours,
prière de ne pas faire un usage abusif.
mardi 3 février 2009
AIT YAHIA à ne pas confondre avec Ait Yahia Moussa
Ait-Yahia est une commune du sud-est du département de Tizi Ouzou, elle fait partie de la Daira de Ain-El-Hammam tout comme Abi-youcef et Akbil. Ait-Yahia-Moussa est une commune de sud Ouest de Tizi Ouzou, elle relève de la Daira de Draa-el-Mizan.
Les villages d'AIT YAHIA sont : Ait-Hichem, Ait- Ziri, Ait-Djebbara, Tafraout, Koukou, Tagounits, Takanna, Isnedlen, Agwni-n-Yesâed, Taka, Igouffaf, Ait-Si-Âmara, Ait-Boutetchour, Ait- Mlal, Igoures.
Plusieurs petits Hameaux ont tendance à devenir des villages à part entière. La preuve en est que l'Assemblée Populaire Communale parle de 47 villages à Ait Yahia.
Parmis ces 47 on trouve :
Ait-Hichem (at hicem), Ait-Mendil; Ait-Ziri (at-ziri), Ait-Âantar(at-âantar), Ait-mejver (at-mejver), Ait-ouali; Ait-Djebbara (at-jbara); Tafraout (tafrawt), Laazib-ichikhounen; Koukou (kuku), Ait-Haroun (at-harun), Ait-Bali (at-bali), Taguemmout-n-Koukou, Bouguettoul, ighil-Hfad; Tagounits (tagnitt), Abdoun (âabdun), Tifighout (tifighut), Taguemmout (taguemunt-umeqbel), laazib-at-zmih, laâzib-at-uyahya, laazib-at- ufella, tukac (laazib-n-yeblalen,; Takanna; Isnedlen; Agouni-issaad (Agni-n-Yesâed); Taka (taqa); Laâzib-At-mahyu, Laâzib-At-Hemmu, Lemxerda; Iguffaf, Laazib-At-chrif, Ait-Boufares; Ait-Si-Âmara; Ait-sidi Hmed; Ait-Bu-teccur; Ait-Mlal; Igoures...
Les villages d'AIT YAHIA sont : Ait-Hichem, Ait- Ziri, Ait-Djebbara, Tafraout, Koukou, Tagounits, Takanna, Isnedlen, Agwni-n-Yesâed, Taka, Igouffaf, Ait-Si-Âmara, Ait-Boutetchour, Ait- Mlal, Igoures.
Plusieurs petits Hameaux ont tendance à devenir des villages à part entière. La preuve en est que l'Assemblée Populaire Communale parle de 47 villages à Ait Yahia.
Parmis ces 47 on trouve :
Ait-Hichem (at hicem), Ait-Mendil; Ait-Ziri (at-ziri), Ait-Âantar(at-âantar), Ait-mejver (at-mejver), Ait-ouali; Ait-Djebbara (at-jbara); Tafraout (tafrawt), Laazib-ichikhounen; Koukou (kuku), Ait-Haroun (at-harun), Ait-Bali (at-bali), Taguemmout-n-Koukou, Bouguettoul, ighil-Hfad; Tagounits (tagnitt), Abdoun (âabdun), Tifighout (tifighut), Taguemmout (taguemunt-umeqbel), laazib-at-zmih, laâzib-at-uyahya, laazib-at- ufella, tukac (laazib-n-yeblalen,; Takanna; Isnedlen; Agouni-issaad (Agni-n-Yesâed); Taka (taqa); Laâzib-At-mahyu, Laâzib-At-Hemmu, Lemxerda; Iguffaf, Laazib-At-chrif, Ait-Boufares; Ait-Si-Âmara; Ait-sidi Hmed; Ait-Bu-teccur; Ait-Mlal; Igoures...
lundi 2 février 2009
Origine du toponyme Boubhir
Messouya (assif n messuya)
Il fut un temps où il était extrêmement périlleux de s'aventurer tout près des cours d'eau. MESSOUYA est l'une de ces rivières qu'on n'osait pas franchir durant une bonne période de l'année.
Messouya est l'affluent principale de Sebaou (viendrait probablement de sabaw un village qui se trouve non loin de Tadmayt). A Tirzazin, le véritable nom du lieu auquel on a substitué Boubhir, se croisent plusieurs affluents, en amant de Sebaou, avec massouya. C'est le point de confluence de : Asif Userdun qui vient d'Akfadou en passant entre At Ɣebri et At Yeǧar; Asif Bu Yedɣaɣen (dit aussi asif n sahel) qui passe entre At Yedjer, At Ziki et Illulen Umalu ; Asif n Messuya passe entre Illulen et At Yettura (imessuḥal) et qui prend naissance depuis les hauteurs d'At Yililten; Tasift Uzaɣar qui passe entre At Yettura et At Yaḥya; puis tasift n Tajjelt qui passe entre At Yahya et At Bu-Cɛayeb et le tout alimente le grand "Sebaou".
A l'époque de "la présence" Ottomane en "Algérie" et bien après, on ne trouvait pas de ponts en Kabylie, ceci rendait les déplacements des marchands ambulants, et pas seulement, très difficiles. En effet, il existait juste quelques petits "ISUKA" (asaka (asaku?)singulier) gués très rudimentaires avec une durée de vie et surtout une résistance très limitées. Bien que des voies piétonnes avaient déjà leurs tracés, par endroits des traces des anciens chemins qui sillonnaient la région sont encore visibles et par endroits pavés à la romaine, le pont était encore inconnu. Au lieu dit "Tiziwatten", là où se trouve le récent monument aux morts de Tagnitt, existe encore aujourd'hui des traces d'un carrefour de deux larges voies qui sillonnaient la région. L'une va vers At Bucɛayeb à l'ouest et At Yettura à l'Est, l'autre va vers le nord jusqu'à At Ɣebri et vers le sud jusqu'à At Mengellat et passe par Kuku, Tafrawt et At Hicem. Bien évidemment cela ne fait que conforter l'idée de l'inviolabilité de la propriété privée. Les champs sont privés et les chemins appartiennent à tout le monde. On ne pouvait pas traverser les champs comme on le fait aisément de nos jours.
Pour revenir au vif du sujet, les marchands ambulants avaient bien des raisons pour ne venir qu'en saison estivale.
Le troc avec les étrangers y était donc pratiqué entre fin printemps et fin été, c'est-à-dire la période des décrues ou simplement la saison sèche. La traversée des cours d'eau était moins dangereuse. C'est la période de prédilection pour les marchands du sud qui venaient souvent sur des montures chargées de tas de produits. Ils venaient sur des chameaux qu'ils appellent, comme dans certains pays aujourd'hui, "baɛir". Baɛir signifie chameau en arabe dialectal.
On raconte aussi que les proches de la victime vinrent à sa recherche et à la découverte de la tombe, ils revenaient fréquemment s'y recueillir. Chez les gens des environs cette tombe est devenue celle d'un "aɣrib" (étranger, inconnu), une tombe que l'on "respecte" et qui avec le temps est devenue un lieu de recueillement pour notamment les At Bu Cɛayeb (l'actuelle commune de Souamaâ qui relève de la sous-prefecture de Mekla). Ainsi donc l'histoire de Aɛessas n bubhir, ou Sidi Boubhir, le "Saint Protecteur", naquit!!! Les At Bu Cɛayeb finirent par érigé un mausolée sur les lieux (Taqubett bien visible depuis la route et même au delà si ce n'était la densité des arbres qui l'entourent ) et ils y tiennent régulièrement leur ZZerda : Taɛacurt et Iweǧǧiven. Autrefois, c’était aussi le lieu du marché de L'HED des At Bu Cɛayeb avant qu'on le transfert à Souamaâ. Mais la renommée de cette appellation est probablement liée au fait de la sacralité des lieux ancrée dans les esprits des gens des environs. C'est tout de même AÂESSAS N VOUVHIR!!!
Cette histoire m'a été contée en ces termes. J'ai voulu la fixer telle quelle!
Autrefois, en Kabylie, le troc était une pratique marchande très répondue. Tout s’échangeait non seulement entre les locaux, mais aussi avec les étrangers. Ces derniers arrivaient sur des montures avec des denrées rares et indispensables tels que le sel, les dattes, l'alfa et pas seulement, .. En contrepartie ils repartaient avec de l'huile d'olive, des figues sèches, du caroube, du miel...
La Kabylie est connue pour son relief difficile : un sol très accidenté plein de monts et de vallons qui rend les précipitations hivernales très dangereuses. Les moins jeunes se souviennent peut-être des inondations de 1974 et les dégâts qu'elles ont occasionnés dans la région. Les temps ont, certes, changé et les progrès du point de vue infrastructures routières ont rendu le relief plus accessible, plus clément. Les routes et les ponts qui enjambent les cours d'eau, ça et là, rendent, de nos jours, plus aisés les déplacements des populations d'une contré à une autre.
La Kabylie est connue pour son relief difficile : un sol très accidenté plein de monts et de vallons qui rend les précipitations hivernales très dangereuses. Les moins jeunes se souviennent peut-être des inondations de 1974 et les dégâts qu'elles ont occasionnés dans la région. Les temps ont, certes, changé et les progrès du point de vue infrastructures routières ont rendu le relief plus accessible, plus clément. Les routes et les ponts qui enjambent les cours d'eau, ça et là, rendent, de nos jours, plus aisés les déplacements des populations d'une contré à une autre.
Il fut un temps où il était extrêmement périlleux de s'aventurer tout près des cours d'eau. MESSOUYA est l'une de ces rivières qu'on n'osait pas franchir durant une bonne période de l'année.
Messouya est l'affluent principale de Sebaou (viendrait probablement de sabaw un village qui se trouve non loin de Tadmayt). A Tirzazin, le véritable nom du lieu auquel on a substitué Boubhir, se croisent plusieurs affluents, en amant de Sebaou, avec massouya. C'est le point de confluence de : Asif Userdun qui vient d'Akfadou en passant entre At Ɣebri et At Yeǧar; Asif Bu Yedɣaɣen (dit aussi asif n sahel) qui passe entre At Yedjer, At Ziki et Illulen Umalu ; Asif n Messuya passe entre Illulen et At Yettura (imessuḥal) et qui prend naissance depuis les hauteurs d'At Yililten; Tasift Uzaɣar qui passe entre At Yettura et At Yaḥya; puis tasift n Tajjelt qui passe entre At Yahya et At Bu-Cɛayeb et le tout alimente le grand "Sebaou".
A l'époque de "la présence" Ottomane en "Algérie" et bien après, on ne trouvait pas de ponts en Kabylie, ceci rendait les déplacements des marchands ambulants, et pas seulement, très difficiles. En effet, il existait juste quelques petits "ISUKA" (asaka (asaku?)singulier) gués très rudimentaires avec une durée de vie et surtout une résistance très limitées. Bien que des voies piétonnes avaient déjà leurs tracés, par endroits des traces des anciens chemins qui sillonnaient la région sont encore visibles et par endroits pavés à la romaine, le pont était encore inconnu. Au lieu dit "Tiziwatten", là où se trouve le récent monument aux morts de Tagnitt, existe encore aujourd'hui des traces d'un carrefour de deux larges voies qui sillonnaient la région. L'une va vers At Bucɛayeb à l'ouest et At Yettura à l'Est, l'autre va vers le nord jusqu'à At Ɣebri et vers le sud jusqu'à At Mengellat et passe par Kuku, Tafrawt et At Hicem. Bien évidemment cela ne fait que conforter l'idée de l'inviolabilité de la propriété privée. Les champs sont privés et les chemins appartiennent à tout le monde. On ne pouvait pas traverser les champs comme on le fait aisément de nos jours.
Pour revenir au vif du sujet, les marchands ambulants avaient bien des raisons pour ne venir qu'en saison estivale.
Le troc avec les étrangers y était donc pratiqué entre fin printemps et fin été, c'est-à-dire la période des décrues ou simplement la saison sèche. La traversée des cours d'eau était moins dangereuse. C'est la période de prédilection pour les marchands du sud qui venaient souvent sur des montures chargées de tas de produits. Ils venaient sur des chameaux qu'ils appellent, comme dans certains pays aujourd'hui, "baɛir". Baɛir signifie chameau en arabe dialectal.
Bubhir serait la forme érodée de boulebɛir (homme au chameau)!
L'histoire de Boubhir serait étroitement liée à "l'homme au chameau" ou Vu yevɛir", ces hommes qui avec chameaux et autres bêtes de somme chargés de marchandises sillonnaient les marchés et villages de la régions. Un de ces marchands qui se trouvait dans la zone fut emporté par les crues de" Tazwara n lexrif" celles que l'on redoutait le plus dans ces montagnes pour la simple raison qu'elles étaient importantes en termes de pluviométrie et le sol , étant fragilisait par une longue période de surexposition aux rudes rayons de soleil d'été, se faisait facilement emporter par les eaux de pluies, ce qui donnait plus de force aux cours d'eau.
Le marchand en question perdit la vie et fut enterré sur place par les gens des At Bu Cɛayeb . Ce lieu est depuis indiqué par ce toponyme : buyebɛir (boulebɛir) et ce en relation directement avec cette personne dont on ignorait l'identité. Le terme a subi la loi de l’érosion linguistique et devenu avec le temps boubhir.
L'histoire de Boubhir serait étroitement liée à "l'homme au chameau" ou Vu yevɛir", ces hommes qui avec chameaux et autres bêtes de somme chargés de marchandises sillonnaient les marchés et villages de la régions. Un de ces marchands qui se trouvait dans la zone fut emporté par les crues de" Tazwara n lexrif" celles que l'on redoutait le plus dans ces montagnes pour la simple raison qu'elles étaient importantes en termes de pluviométrie et le sol , étant fragilisait par une longue période de surexposition aux rudes rayons de soleil d'été, se faisait facilement emporter par les eaux de pluies, ce qui donnait plus de force aux cours d'eau.
Le marchand en question perdit la vie et fut enterré sur place par les gens des At Bu Cɛayeb . Ce lieu est depuis indiqué par ce toponyme : buyebɛir (boulebɛir) et ce en relation directement avec cette personne dont on ignorait l'identité. Le terme a subi la loi de l’érosion linguistique et devenu avec le temps boubhir.
On raconte aussi que les proches de la victime vinrent à sa recherche et à la découverte de la tombe, ils revenaient fréquemment s'y recueillir. Chez les gens des environs cette tombe est devenue celle d'un "aɣrib" (étranger, inconnu), une tombe que l'on "respecte" et qui avec le temps est devenue un lieu de recueillement pour notamment les At Bu Cɛayeb (l'actuelle commune de Souamaâ qui relève de la sous-prefecture de Mekla). Ainsi donc l'histoire de Aɛessas n bubhir, ou Sidi Boubhir, le "Saint Protecteur", naquit!!! Les At Bu Cɛayeb finirent par érigé un mausolée sur les lieux (Taqubett bien visible depuis la route et même au delà si ce n'était la densité des arbres qui l'entourent ) et ils y tiennent régulièrement leur ZZerda : Taɛacurt et Iweǧǧiven. Autrefois, c’était aussi le lieu du marché de L'HED des At Bu Cɛayeb avant qu'on le transfert à Souamaâ. Mais la renommée de cette appellation est probablement liée au fait de la sacralité des lieux ancrée dans les esprits des gens des environs. C'est tout de même AÂESSAS N VOUVHIR!!!
Cette histoire m'a été contée en ces termes. J'ai voulu la fixer telle quelle!
Bien d'autres choses peuvent être dites sur Boubhir. La première est cette facilité qu'on les Kabyles à adopter tout ce qui vient de l’extérieur. Nos rivières portent pratiquement toutes des appellations étrangères. Or tous ces cours d'eau ont bien des noms de chez nous!!!
Pourquoi donc BOUBHIR? Alors que ce lieu s'appelle TIRZAZIN.
Pour quoi donc Oued Boubhir ? Assif n messouya est mille fois plus beau!!!!
dimanche 1 février 2009
Du toponyme "tagnit"
Ravah At qasi d tyuga-s. Prise de vue à Amalu en 1981.
Tagnit est un terme à double significations. Il est d'usage de dire :" ar tagnitt nniḍen" c'est à dire "ar taswiɛt nniḍen", à une autre occasion. On dit aussi "tagnit n ddiq" , mauvaise passe, accident, drame...; "tura d tagnit-is! maintenant, c'est son moment, c'est son tour. On dit aussi "tagnit iɣ-d-yessemlalen di lferḥ"... Ce premier usage signifie circonstance, instant, moment,...
L'autre usage renvoi au relief. Il signifie en effet un petit plateau, petit terrain plat, dégagé, élevé par rapport à l'environnement. (Voir à ce sujet le dictionnaire de J.-M. DALLET ed.S.E.L.A.F. 1982 page 263). Tagnit est le diminutif de "agwni".
En fait et connaissant parfaitement la situation géographique du Hameau Tagnitt il me semble que le terme désigne bien "un petit plateau, terrain plat. "tagnitt" se trouve sur une espèce de petit monticule qui surplombe un petit terrain plat sur sa partie ouest et qui sert principalement de terrain de culture maraichère. De l'autre coté de ce terrain le vallon reprend sa place.
Il est vrai que se terme est moins répandu que "Agwni". Il faut juste signaler qu'il y a un autre village du coté de Bouira, précisément à Ain allouane, qui est désigné le même nom.
Si jamais un internaute, connaissant ce village de Bouira, visite ce blog me fasse signe.
De même Tagemmunt est le diminutif de Agemmun qui signifie "Tas; amoncellement, mamelon de terrain". Tagemmunt signifie donc petit tas, petit amoncellement, petit mamelon de terrain.
Tagnit est un terme à double significations. Il est d'usage de dire :" ar tagnitt nniḍen" c'est à dire "ar taswiɛt nniḍen", à une autre occasion. On dit aussi "tagnit n ddiq" , mauvaise passe, accident, drame...; "tura d tagnit-is! maintenant, c'est son moment, c'est son tour. On dit aussi "tagnit iɣ-d-yessemlalen di lferḥ"... Ce premier usage signifie circonstance, instant, moment,...
L'autre usage renvoi au relief. Il signifie en effet un petit plateau, petit terrain plat, dégagé, élevé par rapport à l'environnement. (Voir à ce sujet le dictionnaire de J.-M. DALLET ed.S.E.L.A.F. 1982 page 263). Tagnit est le diminutif de "agwni".
En fait et connaissant parfaitement la situation géographique du Hameau Tagnitt il me semble que le terme désigne bien "un petit plateau, terrain plat. "tagnitt" se trouve sur une espèce de petit monticule qui surplombe un petit terrain plat sur sa partie ouest et qui sert principalement de terrain de culture maraichère. De l'autre coté de ce terrain le vallon reprend sa place.
Il est vrai que se terme est moins répandu que "Agwni". Il faut juste signaler qu'il y a un autre village du coté de Bouira, précisément à Ain allouane, qui est désigné le même nom.
Si jamais un internaute, connaissant ce village de Bouira, visite ce blog me fasse signe.
De même Tagemmunt est le diminutif de Agemmun qui signifie "Tas; amoncellement, mamelon de terrain". Tagemmunt signifie donc petit tas, petit amoncellement, petit mamelon de terrain.
A Taguemmount il existe un petit "quartier" qu'on appelle "tiɣilt", un véritable rocher sur lequel sont posés quelques maisons. Tout au tour, on y trouve Tamazirt, Xeṭṭab, Igedman, Mejver, Ɣezyi, Uvdir. Ces terrains servaient et servent encore de terrains de culture maraichère. Et au centre de ceux-ci le lieu de vie où les maisons sont regroupées. Bien évidemment le sol est rocailleux. D'ailleurs depuis Igedman jusqu'à Tiɣilt en passant par tajmaɛt le rocher est bien apparent.
Le terrain sur lequel est adossée Tagnitt est plutôt "plat". les maisons sont plus éparpillées. Tagemmunt en revanche qui est à quelques encablures plus bas est érigée sur un terrain plus accidenté, plus raide. les maisons (les anciennes maisons) tiennent sur une surface plus réduite et le tout est plus aligné, plus élancé.
L'ancien tagemmut est, pratiquement, déserté. En effet, tous les gens du hameau ou presque ont construit de nouvelles maisons le long de la RN71. De nouvelles bâtisses cadres la route de gauche comme de droite donnant une impression de maisons "auto-stoppeuses". Autrefois les maisons étaient groupées, adossées l'une à l'autre; le tout renseignait sur un esprit d'union, d'entraide, de solidarité... Mais les temps ont changé, l'ère est au garage sur la route nationale même si on ne dispose pas de voiture... l'espoir d'en avoir fait vivre. D'ailleurs, partout en Kabylie on retrouve ce même scénario! Les bâtisses, tout au long des routes, esseulées, dégagent une triste impression d'isolation, de monotonie, de solitude, d'une attente bizarre à la Godot!!!
Inscription à :
Articles (Atom)