Thiziouatsen, tiziwatten, llvir n tizi watsen, ou tout simplement Lvir (yvir) comprendre annu (puits en berbère) est un lieu dit au contrebas de Tagnits. Un terrain vague, en pente, qui longe l'éternelle RN71. Les villageois y ont érigé un mausolée avec trois pièces vagues adjacentes. Le tout au tour d'un puits. Ce puits, ou ce qui en est devenu avec le temps un puits, était en faite un réceptacle d'eau potable. Un bassin dont l'origine remonterait à la présence turque en Algèrie.
Tiziwatten est comme son nom l'indique est un col. Le mot est composé de Tizi et watsen le premier signifie col mais le deuxième m'est inintelligible.
La description géographique du lieu pourrait éclairer, un tant soit peu, sa signification. Il s'agit bien d'un col car il représente un passage au niveau d'un bas sommet. Un sommet de basse altitude entre le versant Est et le versant Ouest d'une route très ancienne qui va vers Lâarc At Vucâayeb à l'ouest et Vers At Yetsura vers l'est. Ce très large chemin (comme peut en témoigner son tracé encore visible de nos jours) croise à ce même endroit un autre chemin de la même largeur. Celui-ci va vers le nord jusqu'à At Ghebri et At Jennad et au sud va vers At Menguellat.
Les tracés des routes carrossables réalisés durant la présence française et qui répondaient à des lois physiques plus contraignantes sont plus sinueux, plus tortueux que les tracés des anciens chemins pédestres faits par nos ancêtres.
Tiziwatten est comme son nom l'indique est un col. Le mot est composé de Tizi et watsen le premier signifie col mais le deuxième m'est inintelligible.
La description géographique du lieu pourrait éclairer, un tant soit peu, sa signification. Il s'agit bien d'un col car il représente un passage au niveau d'un bas sommet. Un sommet de basse altitude entre le versant Est et le versant Ouest d'une route très ancienne qui va vers Lâarc At Vucâayeb à l'ouest et Vers At Yetsura vers l'est. Ce très large chemin (comme peut en témoigner son tracé encore visible de nos jours) croise à ce même endroit un autre chemin de la même largeur. Celui-ci va vers le nord jusqu'à At Ghebri et At Jennad et au sud va vers At Menguellat.
Les tracés des routes carrossables réalisés durant la présence française et qui répondaient à des lois physiques plus contraignantes sont plus sinueux, plus tortueux que les tracés des anciens chemins pédestres faits par nos ancêtres.
Zzerda est une événement festif auquel participe tous les villageois. Le comité de village achète des boeufs et les égorgent ce jour là pour repartir la viande équitablemet sur l'ensemble des villageois présents ou absents. Chacun sa part "amur" ou "tunt". Aucun risque d'oubli : le matin même les responsables des différents hameaux du Village et les responsables de familles établissent des listes de personnes, famille par famille, hameau par hameau jusqu'à trouver le nombre exacte de personnes que compte notre village. Un recensement traditionnel fiable et précis.
Les bouchers aider de quelques personnes s'affairent a préparer la viande en petits morceaux puis l'étalent par petits tas tixxamin (400 environ, 20 rangées sur 20) alignés, espacés de 50 cm environ, sur un périmètre préparer à cet effet.
Au même moment un mini marché prend forme. Les commerçants étalent les marchandises. les villageois font leurs emplettes. Les femmes qui ont la charge de préparer d'énormes plats de couscous à offrir sur place affluent à leurs tours sur les lieux. Entre temps un agraw en cercle est formé. Il est constitué des plus "sages" du village, il a pour rôle de donner la bénédiction à tous ceux qui viennent visiter le lieu "saint" et donner une offrande.
La légende raconte que tout remonte à l'époque de la présence turque. En effet Tizi watsen qui semble être un carrefour très important de l'époque était le lieu tout indiqué aux soldats turcs pour installer leur bivouac, une espèce de QG, ou un poste avancé, afin de percevoir les impôts dans les environs et parfois même faire un barrage militaire pour vérifier l'identité des passants et mettre ainsi la main sur les contrevenants. Au niveau de ce bivouac, ils ont creusé une espèce de réceptacle d'eau potable pour leurs besoins et les besoins de leurs montures. Ce réceptacle a fini par devenir un puits public. Le bivouac après le départ définitif des turques est devenu un lieu de repos des passants et autres voyageurs. Un point d'eau pour se désaltérer et désaltérer les bêtes. Mais voilà que période de sécheresse plongea la région dans les difficultés. Le manque d'eau est toujours synonyme de mauvaises récoltes. Les sociétés "primitives" réagissent avec des sacrifices pour ramener à nouveau la pluie. On rapporte qu'une vieille du village, de la famille "iâemranen", avait fait un rêve dont lequel il était question d'un rassemblement "agraw" festif à tizi watsen, durant ce même rassemblement on avait donner un bain à un "Agwchari". Les gens de taddart avait compris qu'il fallait organiser une zzerda à Tizi watsen. Ce qui fut fait. On égorgea des boeufs, on versa un saut d'eau sur un Agcari. D'où l'expression "issared wegchari".
Depuis et à ce jour on organise zzerda lvir n tiziwatsen bien sur pour des raisons différentes.
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